Les pêcheurs de loisir en colère
Dans le cadre de ses engagements européens, la France à l'obligation de mettre en place un système d’enregistrement de tous les pêcheurs récréatifs en mer. Elle soumet donc à consultation publique un projet d’arrêté prévoyant l’inscription des pêcheurs récréatifs via une application numérique dénommée "RECFISHING".
L’objectif est de combler une lacune majeure « celle de son inactivité et son laxisme durant ses dernières années.
Mais aller vite, ne donne pas le droit à l'administration de faire n'importe quoi...
Si personne ne peut dire précisément aujourd’hui, quel est le poids réel de la pêche récréative maritime, la méthode et le timing surprennent. Ainsi avec la complicité de la CML qui a validé en commission ce projet, l’administration des pêches maritimes souhaite nous proposer une mise en place qui nous pose question.
Disposer d’informations fiables sur le nombre de pratiquants, les zones de pratique et les espèces ciblées est une nécessité de gestion que le COPERE et le Syndicat des Moniteurs Guides de Pêche Français (SMGPF) soutiennent pleinement. Il est essentiel de montrer que la pêche récréative est pourvoyeuse de milliers d’emplois directs et indirects, et que son impact économique est considérable pour nos territoires littoraux.
Mais un tel système ne peut se faire sans concertation et doit absolument répondre à certaines obligations.
Notre désaccord ne porte pas sur le principe, mais sur la manière dont l’administration française veut faire appliquer ce dispositif, et nous estimons que plusieurs points posent de réels problèmes :
• un calendrier irréaliste, imposant l’utilisation de RECFISHING avant même que l’outil ne soit finalisé ;
• une confusion d'utilisation avec l’application CatchMachine, risquant d’imposer une double déclaration ;
• l’absence d’alternative pour les citoyens non connectés, en particulier les plus anciens, qui constitue une rupture d’égalité ;
• une définition incohérente des seuils d’âge, 12, 15, 16ans, qui freine la transmission du loisir pêche aux jeunes générations ;
• l'absence de mesures quand au développement du loisir pêche maritime ;
• une concertation biaisée, où les principales organisations représentatives des pêcheurs récréatifs comme le COPERE et le SMGPF n’ont pas été associées équitablement.
C’est pourquoi nous vous invitons, mais aussi l’ensemble des pêcheurs récréatifs soucieux de l’intérêt de tels projets aux enjeux de gestion de la biodiversité, à participer activement à cette consultation publique.
Nous avons rédigé un avis défavorable pour que notre administration ne fasse pas une fois de plus de la pêche récréative, la variable d’ajustement de son inaction envers certaines pratiques professionnelles et une privatisation progressive de la ressource halieutique
Si vous partagez nos préoccupations, rejoignez le COPERE.
Ensemble, nous pouvons peser dans les décisions, défendre nos droits et construire l’avenir de la pêche récréative maritime.
Pour participez, rendez-vous sur le site du COPERE,
tout y est clairement expliqué.
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